Genre : clip, horreur, animation (Interdit aux moins de 18 ans)
Année : 2011
Durée : 5 minutes
La critique :
Une fois n’est pas coutume, sur Cinéma Choc, nous allons aborder un clip. Ceux qui suivent régulièrement ce blog ont peut-être entendu parler d’un certain Jimmy Screamerclauz, un réalisateur atypique qui carbure à une substance dont je ne veux pas connaître le nom. En effet, le gaillard a déjà fait parler de lui avec des films comme Affection ou Where the dead go to die. Deux monuments du trash et de l’abject absolu. Mais Jimmy Screamerclauz donne également dans le clip et aujourd’hui, nous allons justement parler de son clip d’animation House of Flesh.
Ceux pour qui le scandale dans le clip se résume à Stress de Justice, à SM de Rihanna, ou encore au dernier clip d’Indochine, risquent de recevoir un uppercut en découvrant House of Flesh.
Mais peut-on vraiment parler de scandale ? Pas vraiment dans le sens où ce clip n’a pas vraiment de notoriété (il est très peu connu), puis aussi par le fait que Screamerclauz part dans un délire total et n’attaque jamais directement la société comme pouvaient le faire certains clips. Cela dit, malgré son style complètement surréaliste et sans queue ni tête, House Of Flesh dépasse les limites du scandaleux.
En réalité, c’est difficile de parler d’un tel clip. C’est glauque, malsain, abject, trash, gore et indescriptible. Le pire étant qu’ici, tout est concentré sur une très courte durée. Entendez par là qu’on en prend plein la gueule pendant 5 bonnes minutes. Par ailleurs, c’est tellement trash, que je ne décrierai aucun élément de ce clip. Mais sachez cependant que nécrophilie et torture ultra gore seront de la partie avec hommes, femmes, enfants et même nourrissons !
Au niveau de l’animation, puisqu’il s’agit là encore d’une animation en 3D, on reconnaît immédiatement le style de Jimmy Screamerclauz. A savoir une animation vraiment moche. A ce propos, Jimmy a tout de même fait quelques progrès, mais pour autant, ça reste encore d’une laideur incroyable. Pour ce qui est de la musique, je ne sais pas qui a composé l’instrumentale et j’ignore qui chante. Visiblement, le chanteur semble emprunter au trash metal et au death metal, mais ça reste assez confus.
Pour le reste, si certains clips à scandale ont un message (même abstrait ou douteux parfois), House of Flesh est seulement un festival d’horreur absolument atroce et sans queue ni tête. Une fois encore, je me répète, ce clip va vraiment très loin et concentre tout en 5 minutes. A tel point qu’on se demande si dans certaines mesures, ce clip ne surpasse pas Where the dead go to die en termes d’horreur et d’abject.
Note : ?