Genre : guerre, death movie, snuff, trash, extrême (interdit aux - 18 ans avec avertissement)
Année : 2008
Durée : 17 minutes
Synopsis : Un défilé ininterrompu d'actes de décapitations, d'éventrations, d'assassinats par armes à feu et autres monstruosités exécutées par les "soldats d'Allah". Pendant un peu plus d'un quart d'heure, le spectateur est littéralement saoulé d'images abominables perpétrées devant leurs propres caméras par les moudjahidines fanatisés d'Al Qaida et du futur État Islamique, dans le seul but d'une propagande terroriste à échelle planétaire.
La critique :
Il y a cinq ans, lorsque je découvris le terrible shockumentary de guerre Buried In The Sand, le choc fut rude. C'est le moins que l'on puisse dire. Ce documentaire américain, fortement imprégné d'un nationalisme exacerbé à la limite de la redondance, n'est sans doute pas exempt de tout reproche. Enquêtant à charge à peine dissimulée contre l'armée et la population irakiennes en éludant sciemment les exactions des soldats de l'Oncle Sam, Buried In The Sand n'est ni plus ni moins qu'un panégyrique dégoulinant du patriotisme le plus indécent. L'attitude grave et cynique du présentateur ne faisait que renforcer cette impression. Cela étant acté, reste la puissance des images.
Et là, nous nous retrouvons face à la barbarie la plus terrifiante. D'une violence quasi insoutenable, le film se hisse à des sommets d'abominations qu'il est difficile de retranscrire. Rien moins que des faits de guerre, cependant. Et la vérité de la guerre, quelque puisse en être sa forme, sera toujours plus horrible que la plus horrible des oeuvres de fiction.
Prises au plus fort du conflit irakien, entre 2000 et 2003, ces images atroces ont marqué au fer rouge les spectateurs qui ont eu l'occasion de les voir. À titre personnel, mon père (âgé de 78 ans) me parle encore souvent du court extrait que je lui avais fait visionner à l'époque. Il est vrai que la vue de six décapitations ultra violentes à la suite sont susceptibles de vous marquer à jamais. Et si je vous disais que Buried In The Sand ressemble presque à une aimable plaisanterie en comparaison du film qui nous intéresse aujourd'hui ? Vous me taxerez sans doute d'une exagération typiquement méridionale, ou bien d'un délire affabulatoire lié à mon grand âge ! Eh bien non, hélas.
Ce monstre apocalyptique existe bel et bien. Je l'ai rencontré : il se nomme Death2Kuffar. Et j'avoue ne pas avoir été très enchanté de faire sa connaissance... Heureusement, serons-nous tentés de dire, il ne dure que 17 minutes. Mais il est des minutes qui peuvent durer une éternité. Et pour le spectateur non averti qui subira ce gros quart d'heure d'épouvantable supplice visuel, la déflagration mémorielle risque bien de s'avérer irréversible.
Beaucoup plus que s'il avait dû s'imposer tous les Philosophy Of A Knife, Cannibal Holocaust et A Serbian Film de la création. Que ces films, pourtant sérieusement hardcore, paraissent légers, presque insignifiants comparés à cette pellicule cauchemardesque. On ne peut pas comparer ce qui n'est pas comparable. La réalité surpassera toujours la fiction. S'ils ont tous deux le contexte de la guerre au Moyen Orient en commun, la comparaison entre Buried In The Sand et Death2Kuffar s'arrête là. D'un côté, un documentaire professionnel et scénarisé avec un présentateur qui annonce chaque passage d'un ton solennel ; de l'autre, des vidéos floues, tremblantes, tournées sur le vif par les complices des djihadistes meurtriers qui se livrent en direct à des crimes effroyables.
17 minutes de bandes récupérées par on ne sait qui, ont servi à créer de toutes pièces ce "court-métrage" en found footage. Je mets des guillemets au terme court-métrage car Death2Kuffar ne ressemble en rien à un film fictionnel, ni même à un shockumentary classique. Cette vidéo à la violence incommensurable ne consiste qu'en une litanie d'actes de tortures et d'abattages se déroulant à une vitesse vertigineuse. Dans Buried In The Sand, on dénombre 6 décapitations en soixante-six minutes de métrage.
Dans le terrifiant shockumentary Facing Reality (2010), j'ai cru en dénombrer quatorze. Death2Kuffar, lui, en comporte 43... Oui, vous avez bien lu : 43 décapitations ! Des hommes adultes, bien sûr. Des occidentaux, évidemment. Mais pas que, malheureusement. Au rythme lancinant de chants religieux dispensés par une "bande son" cacophonique et selon une mise en scène hélas désormais bien connue, des combattants cagoulés, armés de kalachnikovs, posent devant un drapeau noir en récitant des sourates du Coran tandis que le condamné attend, agenouillé, son exécution imminente. La triste suite, vous la connaissez. Death2Kuffar se transforme alors rapidement en foire aux horreurs quand femmes et enfants (dont les plus jeunes ne paraissent pas avoir 10 ans) sont passés à trépas via le joug du couteau. Car ici, point d'exécution classique avec une victime dont la tête serait coupée d'un seul coup de sabre. Non. Ici, on égorge d'une oreille à l'autre en hurlant à pleins poumons "Allah akbar !" (Dieu est grand). Et si les os fragiles de la carotide résistent un tant soit peu, on appuie plus fort, on s'acharne dans le geste fatal jusqu'à provoquer des geysers sanguinolents.
Parfois la tête, dont la gorge béante ne tient plus qu'à un mince fil de peau, vacille mais ne veut pas se détacher du tronc. Un coup encore plus appuyé et l'affaire est réglée. Puis, fièrement et ostensiblement, on dépose la tête déjà méconnaissable de la victime sur son corps mutilé, gisant dans une mare de sang aux teintes rougeâtres foncées.
Ce déplorable "spectacle" se déroule sous nos yeux à cadence industrielle jusqu'à la nausée puisque ces monstruosités se déroulent sur une durée quatre fois inférieure à Buried In The Sand, soit au rythme effarant de deux décapitations et demi à la minute ! Sachant qu'il y a d'autres "joyeusetés" tout aussi innommables au programme, vous comprendrez aisément que le spectateur ressort du visionnage complètement hébété, anéanti par tant d'atrocités affichées en si peu de temps. Voici pour la forme de cet objet filmique qui atomise, en terme, de barbarie, 99,99% de l'ensemble de la production audiovisuelle légale et illégale.
La raison de son existence, mis à part de flatter les morbides instincts de sinistres individus dans mon genre, est la même depuis qu'une guerre de religion qui ne dit pas son nom, a éclaté entre les terroristes islamistes et le monde occidental. Oussama Ben Laden et ses sbires furent les premiers, au début des années 90, à relancer un conflit de civilisation qui couvait depuis des siècles.
Qui aurait pu penser que ce saoudien érudit, issu d'une richissime famille et ayant séjourné plusieurs années en Suisse notamment, puisse dériver jusqu'au point de non-retour ? Jusqu'à ce 11 septembre 2001, jour maudit où Al Qaida a, par la folie de ses disciples, changé à jamais la face du monde et le cours de l'histoire de l'humanité. Death2Kuffar débute par les attentats du World Trade Center et s'achève sur un plan où le drapeau américain est en feu. Tout un symbole. Par la suite, Boko-Haram au Nigéria et le tristement célèbre État Islamique ont pris le relais et ont continué à accentuer les combats idéologiques nauséabonds de Ben Laden (abattu en 2011), jusqu'à les porter au paroxysme de la démagogie propagandiste. Le Califat, établi durant cinq ans par DAESH sur un immense territoire à cheval sur l'Irak et la Syrie, est aujourd'hui (officiellement) vaincu.
Mais que de terreurs et de souffrances n'a-t-il pas répandu durant ces cinq années d'apocalypse ? Prises entre la peste DAESH et le choléra Bachar el-Assad, les populations autochtones furent affamées, martyrisées et décimées sans la moindre pitié de la part de leurs colonisateurs.
Les combats entre les forces de la Coalition Internationale et les terroristes firent des dizaines de milliers de victimes. En toute impunité, le drapeau noir de la mort flottait sur des villes en ruines, témoins tragiques de la folie indicible de ces hommes fanatisés par la doctrine mortifère du Salafisme. Le Salafisme, ce détournement crapuleux des fondamentaux de la religion musulmane, qui n'est rien d'autre qu'un moyen que ces individus avides de violence et de pouvoir ont utilisé pour travestir à leur avantage les véritables principes théologiques de l'islam. Ces assassins obscurantistes font appliquer la Charia, loi moyenâgeuse qui interfère sur les codes sociétaux, régulant de manière tyrannique les préceptes de la vie privée et publique de chaque musulman.
L'obligation vestimentaire la plus ostensible et la plus décriée de ce dogme rétrograde reste évidemment le port du Niqab, qui fait ressembler les femmes à de lugubres corbeaux, parcourant les rues telles des ombres fantomatiques. Avec la Charia, les répressions, à base de décapitations et de lapidations publiques, sont d'une effroyable banalité.
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que les salafistes exècrent, bien entendu, tout ce que peuvent représenter les sociétés occidentales. À leurs yeux, tout y péché et se retrouve condamné avec la plus grande véhémence. La musique, le cinéma (les arts, en général), la consommation à outrance, l'émancipation des femmes, la liberté des moeurs, le sexe sont radicalement ostracisés et voués aux gémonies. Les très nombreux attentats en Europe et aux États-Unis ces dernières années attestent de la haine viscérale que les enturbannés barbus vouent à notre mode de vie. Haine qui, dans leurs fantasmes les plus fous, les poussent à vouloir éradiquer notre civilisation de la surface de la Terre. Nous, occidentaux à grande majorité de culture judéo-chrétienne, sommes donc qualifiés de "mécréants" par les islamistes. Mécréant que l'on traduit par "Kafir" en arabe, traduit à son tour par "Kuffar" en anglais. Voilà donc pour l'origine du titre de ce death movie extrême : Death2Kuffar équivaut à "Death To Kuffar" (Mort au Mécréant), le chiffre 2 (Two) se prononçant de manière identique phonétiquement que la préposition To.
Plus avant dans cette chronique, je vous précisais que d'autres joyeusetés que les décapitations par égorgements étaient présentées dans le court-métrage. Les exécutions par balles sont aussi légion. Les "infidèles" sont disposés à genoux, en rangs de vingt, trente, quarante individus, puis sommairement abattus d'une balle dans la tête. Il est très fréquent que les bourreaux en remettent une couche en tirant plusieurs balles dans la victime déjà morte, histoire de soulager leur besoin irrépressible de violence. J'ai gardé hélas le pire pour la fin et autant vous dire que cette scène est d'une abomination hors du commun. Devant nos yeux horrifiés, une femme enceinte attachée à une poutre est éventrée vivante puis, le fetus est arraché de ses entrailles (avec d'autres organes) pour être jeté dans la poussière comme un vulgaire sac d'ordures. La caméra s'attarde le bébé mort-né au moins 30 secondes, après quoi la femme sera (bien évidemment) décapitée au sol.
Ces images bien que floues et approximatives sont de nature à vous faire vous diriger prestement vers les toilettes pour y vomir votre bile...
Voici donc Death2Kuffar, l'ultime cauchemar en date que j'ai pu dénicher. Si elle est dénuée d'une quelconque valeur cinématographique, cette pellicule monstrueuse a le mérite d'exister et de nous présenter la véritable identité des ennemis jurés de notre monde. Sans empathie, sans remords, sans limites, ces soi-disant guerriers d'Allah déshonorent leur propre religion par le biais d'une interprétation idéologique du Coran totalement dénaturée qui arrange leurs propres intérêts et assouvit leurs instincts les plus sanguinaires. Par ces actes ignominieux, ils trahissent sur toute la ligne les fondements essentiels de la nature humaine et se rendent coupables de crimes contre l'humanité. Death2Kuffar... Retenez bien le nom de ce death movie surpuissant d'atrocité.
Si jamais, par un extraordinaire hasard, vous avez l'occasion de le visionner, je vous prie de prendre d'extrêmes précautions psychologiques car vous allez devoir faire face de manière frontale à ce à quoi peut très probablement ressembler l'enfer.
Note : ?
Inthemoodforgore