Indubitablement, l'écriture d'une chronique est un exercice périlleux qui demande souvent plusieurs révisions avant d'être finalisées et avalisées. Pour tout chroniqueur, voir son billet passer sous silence ou presque, excédant péniblement les 5 ou 6 commentaires, tient donc de l'immense désappointement. Il était temps de procéder au récapitulatif de toutes ces chroniques et surtout de tous ces films qui méritaient sans doute un peu mieux que cette apathie généralisée. Pour retrouver les longs-métrages stipulés, il suffit soit de vous rendre dans l'index des films et de cliquer sur l'intitulé concerné, soit de taper le titre dans la section "rechercher" (colonne de droite du blog). Pour la faribole suprefétatoire, j'ai uniquement sélectionné les films compris entre 0 et 6 commentaires. Bref, bienvenue dans les chroniques oubliées de Cinéma Choc !
L'année du Dragon (Michael Cimino, 1985) : une autre sommité réalisée par Michael Cimino et avec un Mickey Rourke lui aussi au panthéon de son art.
August Underground's Mordum (Fred Vogel, 2003) : l'un des classiques du cinéma underground qui caracole seulement à deux commentaires, ça fait mal ! Et encore, August Underground's Penance fera pire, avec un seul et unique commentaire !
La bataille de Tchernobyl (Thomas Johnson, 2006) : un documentaire édifiant sur les écueils et les corollaires de la catastrophe de Tchernobyl.
Biggie § Tupac (Nick Broomfield, 2003) : un documentaire passionnant sur la guerre du rap. Seulement 3 commentaires...
Bubba Ho-Tep (Don Coscarelli, 2002) : une comédie horrifique et fantastique qui mérite allègrement son concert de louanges et de dithyrambes.
Le cauchemar de Darwin (Hubert Sauper, 2005) : un autre documentaire hélas édifiant sur la paupérisation du continent africain...
C'est arrivé près de chez vous (Rémy Belvaux, 1992) : un sommet d'irrévérence qui n'a pas usurpé son statut de film culte.
Chair pour Frankenstein (Paul Morrissey, 1973) : ce classique du cinéma underground reste toujours et impitoyablement à zéro commentaire.
Les chasses du comte Zaroff (Ernest B. Shoedsack, 1932) : le film prodrome du genre survival qui a, entre autres, inspiré le premier Rambo et le premier Predator.
Combat Shock (Buddy Giovinazzo, 1986) : une production Troma qui dénote, entre autres, par son âpreté et son amphigourisme. Une excellente surprise !
Le déclin de l'empire américain (Denys Arcand, 1987) : le beau film de Denys Arcand ne décolle toujours pas de sa léthargie avec toujours zéro commentaire.
District 9 (Neill Blomkamp, 2009) : ce film de science-fiction n'a pas attiré la foule sur le blog avec seulement 5 commentaires.
Earthlings - Terriens (Shaun Monson, 2005) : un shockumentary qui mériterait de figurer dans le top 250 des films trash, extrêmes et scandaleux d'Inthemoodforgore. Attention, âmes sensibles s'abstenir !
Eat (Jimmy Weber, 2014) : un film gore et trash presque inconnu au bataillon, directement sorti des festivals et supérieur à la moyenne habituelle.
L'emploi du temps (Laurent Cantet, 2001) : un drame qui s'inspire du tristement célèbre Jean-Pierre Romand. Personnellement, sur le même sujet, je le préfère encore à L'adversaire, de Nicole Garcia.
Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick, 1999) : le film testament de Stanley Kubrick... Seulement 4 commentaires à son actif... Que dire de plus ?
La fin du monde - Nostradamus An 2000 (Yoshiro Muraki, 1974) : sans doute le ou l'un des films les plus radicaux sur la fin de l'humanité. Une petite perle, certes obsolescente, mais à découvrir urgemment !
La Fureur de Vivre (Nicholas Ray, 1955) : James Dean au sommet de son art, la suite on la connaît... Puisque le comédien décédera dans un accident de voiture.
Genesis (Nacho Cerda, 1998) : la trilogie de la mort esquissés par Nacho Cerda, qui plus est avec le terrifiant Aftermath.
Gomorra (Matteo Garrone, 2008) : seulement 6 commentaires pour ce film coup de poing.
Grave Encounters (Colin Minihan et Stuart Ortiz, 2011) : une série B d'épouvante parfaitement recommandable qui, hélas, pointe toujours à zéro commentaire.
The Horseman (Steven Kastrissios, 2008) : vous ne connaissez pas ce film ? Rassurez-vous, c'est normal ! Et pourtant, cet ixième rape and revenge mériterait un peu mieux que deux petits commentaires... Une excellente surprise.
I Love Snuff ! (Jean-Louis Costes, 1995) : Du Jean-Louis Costes pur jus ! Rien que pour cette raison, ce film mérite tout de même un peu mieux que zéro commentaire. Hélas, pour cet auteur iconoclaste, la chronique de Le Fils de Caligula et Morpho ne rencontreront pas beaucoup plus de ferveur populaire.
Intolérance (D.W. Griffith, 1916) : qu'on le veuille ou non, ce film scandaleux reste une oeuvre majeure et proéminente parmi les grands fleurons du noble Septième Art.
Jason et les Argonautes (Don Chaffey, 1963) : sans doute le chef d'oeuvre absolu de Ray Harryhausen en termes de technicités et de stop motion, dixit les propres aveux de l'intéressé.
La Jetée (Chris Maker, 1962) : Un film d'anticipation et de science-fiction proéminent qui a, entre autres, influencé Sueurs Froides et surtout L'armée des 12 singes.
Le Jour de la Bête (Alex de la Iglesia, 1995) : un film qui allie magnifiquement humour corrosif et épouvante pour un résultat surprenant et jubilatoire.
Lady Snowblood (Toshiya Fujita, 1973) : non, Quentin Tarantino n'a rien inventé avec Kill Bill : volume 1, une copie presque éhontée du superbe film de Toshiya Fujita.
The Life and Death of a Porno Gang (Mladen Djordjevic, 2009) : un film trash qui a profité en partie du buzz généré par A Serbian Film. En termes d'insanités, la palme de l'indécence revient au film de Mladen Djordjevic.
Lost Highway (David Lynch, 1997) : du David Lynch dans toute sa magnificence. En gros, comprenez "film extrêmement ésotérique !"
Macadam Cowboy (John Schlesinger, 1969) : un autre classique d'un cinéma sulfureux, choquant et générationnel. Un superbe film en l'occurrence.
Metropolis (Fritz Lang, 1927) : Le classique de science-fiction de Fritz Lang qui stagne toujours à six commentaires, ça fait mal...
Orgie Sanglante (Herschell Gordon Lewis, 1963) : seulement 4 commentaires pour ce film prodrome du cinéma gore.
La Piel Que Habito (Pedro Almodovar, 2011) : un excellent remake (pour une fois !) de Les Yeux sans Visage, un classique somptuaire du cinéma horrifique.
Piranhas (Joe Dante, 1978) : sans doute l'un des rares films d'horreur aquatique capable de rivaliser avec l'hégémonie de Les Dents de la Mer.
La planète des vampires (Mario Bava, 1965) : une série B d'épouvante et de science-fiction qui reste l'influence prédominante d'Alien : le huitième passager.
Porcherie (Pier Paolo Pasolini, 1969) : cet avant-goût de Salo permet déjà d'apprécier tout le raffinement (si j'ose dire) de l'illustre réalisateur transalpin. Hélas, la chronique de Le Décaméron, du même cinéaste, ne rencontrera pas beaucoup plus de ferveur...
Quand l'embryon part braconner (Koji Wakamatsu, 1966) : un film underground, hors norme et expérimental qui officie parmi les nombreux OFNI de Cinéma Choc et qui mériterait sans doute un peu (beaucoup...) mieux que 4 petits commentaires.
Rollerball (Norman Jewison, 1975) : seulement 4 commentaires pour ce classique de l'action, qui dérive entre autres vers la dystopie et la science-fiction.
Satanico Pandemonium (Gilberto Martinez Solares, 1975) : un classique redoutable et indispensable de la vague Nunsploitation.
Satyricon (Federico Fellini, 1969) : seulement deux commentaires pour cet autre sommet réalisé et diligenté par le maestro Federico Fellini... Malencontreusement, 8 1/2 ne remportera pas non plus les plébiscites sur le blog...
Slow Torture Puke Chamber (Lucifer Valentine, 2010) : si on peut tonner et maronner à raison contre le style très particulier de Lucifer Valentine, on ne peut nier sa sincérité, ainsi que sa radicalité. Et dans cette sélection, j'aurais pu ajouter ReGOREgitated Sacrifice et Vomit Gore 4 du même auteur...
South Park - Le film (Matt Stone et Trey Parker, 1998) : un autre sommet d'outrecuidance qui étrille arrogamment l'Oncle Sam.
Tetsuo - The Iron Man (Shin'ya Tsukamoto, 1989) : le film prodrome de la mouvance cyberpunk et qui avoisine péniblement les 3 commentaires. Qui dit mieux ?
Ultra Vixens (Russ Meyers, 1979) : Du Russ Meyers pur jus, avec sa floraison de gourgandines dévêtues et dépoitraillées pour l'occasion. Une chronique qui stagne à zéro commentaire...
Un Justicier dans la Ville (Michael Winner, 1974) : un classique du genre porté par le charisme de Charles Bronson.
Virus Cannibale (Bruno Mattei, 1980) : si ce nanar de Bruno Mattei suinte l'inanité abyssale, il reste un classique malgré lui et surtout dans le monde corseté des zombies carnassiers.
Vorace (Antonia Bird, 1999) : seulement deux commentaires pour ce long-métrage retors qui amalgame aventure, action, thriller, cannibalisme et horreur.