arquivos da morte guerra civil

Genre : Shockumentary, death movie, "Mondo", horreur, gore, trash, extrême (interdit aux - 18 ans/interdit aux - 21 ans dans certains pays)

Année : 2007

Durée : 57 minutes

 

Synopsis : Après avoir chroniqué Arquivos Da Morte Corpos, Arquivos Da Morte Black, Arquivos Da Morte Mulheres et Arquivos Da Morte GuerraCinéma Choc vous propose un nouveau segment, cette fois-ci intitulé Arquivos Da Morte Guerra Civil. La mort, le trash, l'âpreté et le barbarisme sont ici repoussés à leur paroxysme pour arborer un programme putride et nimbé par toute une litanie de cadavres... Ou lorsque l'horreur et la guerre ont rendez-vous avec la mort et la putréfaction...

La critique :

Cela fait déjà plusieurs mois que Cinéma Choc vous assène et vous impose des "Mondo", des shockumentaries et des death movies à satiété. Hélas, le cycle se poursuit puisque depuis quelques temps, le blog se consacre plus particulièrement à la série des Arquivos Da Morte, une saga horrifique et asiatique rutilante qui comprend plusieurs segments : Arquivos Da Morte O Original, Arquivos da Morte Corpos (Source : http://cinemachoc.canalblog.com/archives/2019/05/11/37258846.html), Arquivos Da Morte Mulheres (Source : http://cinemachoc.canalblog.com/archives/2019/06/12/37354638.html), Arquivos Da Morte Guerra (Source : http://cinemachoc.canalblog.com/archives/2019/06/20/37330643.html), Arquivos Da Morte Guerra Civil et Arquivos Da Morte Black (Source : http://cinemachoc.canalblog.com/archives/2019/06/13/37305000.html).

Aujourd'hui, c'est le cas du licencieux Arquivos Da Morte Guerra Civil, à ne pas confondre avec son quasi homonyme Arquivos Da Morte Guerra, qui rencontre les appétences et les ferveurs (ou non...) de Cinéma ChocPeu ou prou de surprise concernant les présentations liminaires de ce death movie puisqu'on ne relève aucunement la trace, même élusive, d'un cinéaste derrière la réalisation d'Arquivos Da Morte Guerra Civil. Et pour cause... Est-il absolument opportun de faire appel à l'érudition d'un metteur en scène chevronné pour proposer, in fine, une véritable collection de cadavres ? Pas vraiment... En sus, aucun réalisateur n'irait s'enhardir de telles prérogatives.
Mais trêve de verbiages et poursuivons la chronique d'Arquivos Da Morte Guerra Civil
A fortiori, selon certaines sources, ce shockumentary daterait de 2007, mais toutes les exactions présentées remontent, pour la grande majorité, à des assassinats, des exécutions et des homicides commis durant la décennie 1990.

A l'instar de ses augustes devanciers, Arquivos Da Morte Guerra Civil se pare d'une oriflamme martiale, mais tout de même moins scabreux qu'à l'accoutumée. Alors que les précédentes affiches montraient sans fard des macchabées putréfiés, parfois en partie amputés suite à une rixe, un suicide ou un homicide. Clairement, les laudateurs de death movies et de shockumentaries seront en terrain connu et quasiment conquis. De surcroît, les divers segments estampillés Arquivos Da Morte sont unanimement prohibés dans plus de quarante pays à travers le monde, écopant parfois d'une interdiction aux moins de 21 ans. Et autant l'annoncer sans ambages.
Quelles que soient les segmentations, aucun de ces shockumentaries ne badine avec la marchandise, la chair incandescente, ni la barbaque rutilante.

Chacun de ces death movies mérite l'ultime réprobation de circonstance, ainsi que certaines acrimonies particularisées. Sur la forme, la série des Arquivos Da Morte s'apparente à des remakes et/ou à des homonymes officieux de la saga Death File, elle aussi issue du circuit underground asiatique ; à moins que ce ne soit l'inverse... Ainsi, chaque section se polarise sur une thématique singulière et cristallise, à elle seule, toute une kyrielle d'impudicités, d'abjections et d'ignominies, souvent sur des durées élusives, la longévité n'excédant pas les 60 minutes de bobine.
Déjà, à l'époque, l'auteur Taratata, dans son omniscience teintée de circonspection, chroniquait le segment intitulé Arquivos Da Morte Corpos (déjà susmentionné dans ses lignes) et chroniquait une oeuvre scabreuse et méphitique.

Les autres chapitres ne dérogent pas à cette règle fatidique. Comme de coutume, Arquivos Da Morte Guerra Civil s'inscrit lui aussi dans ce syllogisme putride et est consécutif au volet nommé Arquivos Da Morte Guerra. Le site Wikipédia définit la guerre civile comme "la situation qui existe lorsqu'au sein d'un État, une lutte armée oppose les forces armées d'un État à des groupes armés identifiables, ou des groupes armés entre eux, dans des combats dont l'importance et l'extension dépasse la simple révolte ou l'insurrection" (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile). Et c'est exactement ce que promeut le susdénommé Arquivos Da Morte Guerra Civil.
En résumé, comprenez que la guerre n'engendre que la mort et la désolation, au grand dam des victimes, de leurs familles et de toute une nation subrepticement consumée de sa substance. 

Tel est par ailleurs l'exégèse de ce shockumentary. Attention, SPOILERS ! Après avoir chroniqué Arquivos Da Morte Corpos, Arquivos Da Morte Black, Arquivos Da Morte Mulheres et Arquivos Da Morte GuerraCinéma Choc vous propose un nouveau segment, cette fois-ci intitulé Arquivos Da Morte Guerra Civil. La mort, le trash, l'âpreté et le barbarisme sont ici repoussés à leur paroxysme pour arborer un programme fétide et nimbé par toute une litanie de cadavres sévèrement décharnés pour l'occasion... Ou lorsque l'horreur et la guerre ont rendez-vous avec la mort et la putréfaction... 
Ainsi, Arquivos Da Morte Guerra Civil respecte les codes et les dogmes martelés par cette saga érubescente. Derechef, un narrateur anonyme vient nous infliger une longue emphase sur les écueils et les corollaires de la guerre civile et en particulier d'une dictature.

Certes, le visionnage d'un tel segment est un exercice particulièrement pointilleux, non seulement pour ce qu'il montre, mais surtout pour tenter de discerner les thématiques esquissées par ce death movie adventice. Ainsi, Cinéma Choc a dû se colleter avec un film asiatique et doublé en portugais, s'il vous plaît ! Nonobstant, cette amphigourie, ce "Mondo" virulent reste tout à fait accessible et intelligible pour n'importe quel trublion. Pour étayer ses scansions dogmatiques sur le thème, toujours spinescent, de la guerre civile, Arquivos Da Morte Guerra Civil se polarise sur le régime nazi.
Ce shockumentary présente donc de nombreuses lithographies mortuaires de morts et de cadavres perpétrés par les camps de concentration germaniques. Malencontreusement, pour n'importe quel quidam qui a suivi un tantinet ses cours d'histoire, ses images atroces et répugnantes sont désormais bien connues de l'audimat.

Sur ce point précis, Arquivos Da Morte Guerra Civil désappointe et n'atteint jamais, ou alors peu ou prou, les stratosphères ensanglantées de ses citérieurs. Que les louangeurs du cinéma trash se rassérènent. Corrélativement, ce death movie propose plusieurs saynètes sanguinolentes, en particulier toute une litanie de cadavres mort-nés et laissés en putrescence dans des amas concentrés de macchabées. A contrario, ce chapitre reste sans doute le segment le plus timoré et s'approxime beaucoup trop de son illustre devancier, le susdit Arquivos Da Morte Guerra
Toujours la même antienne... Par ailleurs, le long-métrage reprend sans fard certaines séquences rougeoyantes de son sinistre homologue, entre autres, cette dizaine de frondeurs abattus froidement et sommairement dans les années 1970 en Afrique du Sud. Ainsi, le film voyage entre le Brésil, le Mozambique et certaines régions asiatiques pour présenter des suicides sanguinaires, ainsi que des exécutions arbitraires sur le peloton de la mort. Sur ce dernier point, Arquivos Da Morte Guerra Civil remplit doctement son office. Pour les novices ou les néophytes qui voudraient s'aguerrir au death movie, il serait sans doute opportun de débuter par cet Arquivos Da Morte Guerra Civil, mais attention, même si ce shockumentary se révèle un peu plus pondéré que ces affidés, il n'en reste pas moins un uppercut massif et à réserver à un public extrêmement averti.

Note : 10/20

sparklehorse2 Alice In Oliver