Que vous soyez lecteurs assidus ou occasionnels, la chose ne vous aura pas échappé que Cinéma Choc s'est pris d'une affection toute particulière pour un courant autant méconnu que mésestimé qui est *roulement de tambours* la Nouvelle Vague japonaise. Rassurez-vous, je ne vous torturerai pas une énième fois en procédant à une exégèse de ce pan capital du cinéma nippon. La myriade de chroniques passées a déjà suffisamment bien ancré cela dans votre esprit, pour peu que vous lisiez encore l'habituelle introduction. Et face à une telle rétrospective qui a pris fin tout récemment, avec succès je l'espère, un tour d'horizon sur cinq années de rédaction était la moindre des choses. Et le moins que l'on puisse dire est que ce blog que vous louangez autant que votre famille y a mis tout son coeur pour tenter d'être une petite référence du web francophone. L'objectif est-il réussi selon vous ?
Nous vous laisserons seuls juges de ce projet mené par Alice In Oliver, inthemoodforgore et moi-même qui regroupe, après recensement, tout de même 53 longs-métrages. Au vu de cette quantité plutôt belle et de l'étalement de toutes ces petites oeuvres à travers l'histoire du site, le billet récapitulatif était ni plus ni moins qu'indispensable. Evidemment, inutile de vous dire que tous les candidats sélectionnés devaient répondre un minimum aux exigences de la politique de Cinéma Choc

A noter que dans mon incompétence crasse, j'ai cité La Vengeance est à moi et Sous les cerisiers en fleurs comme faisant partie intégrante de cette Nouvelle Vague alors que ce n'était pas le cas. Veuillez m'excuser pour cette bévue. Je précise aussi que plusieurs de ces films sont toujours inédits chez nous et que, par conséquent, la seule alternative que vous aurez sera un visionnage en VOSTA pour ce qui concerne le format PHYSIQUE (pour peu qu'il soit encore accessible en 2020). Vous aurez plus de chance en passant par la case du téléchargement mais cela ne concernera qu'un nombre extrêmement rachitique de réalisations. Un astérisque vous permettra de les identifier directement.

 

A propos des chansons paillardes au Japon (Nagisa Oshima, 1967)

Assassinat (Masahiro Shinoda, 1964)

Cache-cache Pastoral (Shuji Terayama, 1974) (*)

Confessions d'une épouse (Yasuzo Masumura, 1961) (*)

Contes cruels de la Jeunesse (Nagisa Oshima, 1960)

Coup d'Etat (Yoshishige Yoshida, 1973)

Détective Bureau 2-3 (Seijun Suzuki, 1963)

Double Suicide à Amijima (Masahiro Shinoda, 1969)

Eros + Massacre (Yoshishige Yoshida, 1969)

Fleur Pâle (Masahiro Shinoda, 1964)

Histoire d'une Prostituée (Seijun Suzuki, 1965)

Jetons les livres, sortons dans la rue (Shuji Terayama, 1971) (*)

Journal d'un voleur de Shinjuku (Nagisa Oshima, 1969)

La Barrière de Chair (Seijun Suzuki, 1964)

La Bête Aveugle (Yasuzo Masumura, 1969)

La Chambre Noire (Kirio Urayama, 1983)

La Femme de Seisaku (Yasuzo Masumura, 1965)

La Femme des Sables (Hiroshi Teshigahara, 1964)

La Femme Insecte (Shohei Imamura, 1963)

La Guerre des Espions (Masahiro Shinoda, 1965)

La Jeunesse de la Bête (Seijun Suzuki, 1963)

La Marque du Tueur (Seijun Suzuki, 1967)

La Pendaison (Nagisa Oshima, 1968)

La Vie d'un Tatoué (Seijun Suzuki, 1965)

L'Ange Rouge (Yasuzo Masumura, 1966) (*)

Le Meurtrier de la Jeunesse (Kazuhiko Hasegawa, 1976) (*)

Le Petit Garçon (Nagisa Oshima, 1969)

Le Piège (Nagisa Oshima, 1961)

Le Pornographe (Shohei Imamura, 1966)

Le Traquenard (Hiroshi Teshigahara, 1962)

Le Vagabond de Tokyo (Seijun Suzuki, 1966)

Le Visage d'un Autre (Hiroshi Teshigahara, 1966)

L'Empereur Tomato Ketchup (Shuji Terayama, 1971) (*)

L'Empire des Sens (Nagisa Oshima, 1976)

L'Enterrement du Soleil (Nagisa Oshima, 1960)

L'Evaporation de l'Homme (Shohei Imamura, 1967)

L'Homme (Kaneto Shindo, 1962) (*)

L'Obsédé en plein jour (Nagisa Oshima, 1966)

Les Esprits maléfiques du Japon (Kazuo Kuroki, 1970) (*)

Les Funérailles des Roses (Toshio Matsumoto, 1969) (*)

Les Plaisirs de la Chair (Nagisa Oshima, 1965)

Mandala (Akio Jissoji, 1971) (*)

Mujo (Akio Jissoji, 1970) (*)

Nuit et brouillard au Japon (Nagisa Oshima, 1960)

Pandemonium (Toshio Matsumoto, 1971) (*)

Passion (Yasuzo Masumura, 1964)

Purgatoire Eroïca (Yoshishige Yoshida, 1970)

Silence (Masahiro Shinoda, 1971)

Tatouage (Yasuzo Masumura, 1966)

The Warped Ones (Koreyoshi Kurahara, 1960) (*)

Underworld Beauty (Seijun Suzuki, 1958) (*)

Uta (Akio Jissoji, 1972) (*)

Vivre aujourd'hui, mourir demain (Kaneto Shindo, 1970) (*)

 

Et si jamais l'envie de vous aventurer au-delà de la liste de Cinéma Choc sur des sentiers centrés sur des histoires d'amour ou de famille se faisait sentir, voici une petite liste de films hautement recommandables que je me fais un plaisir de vous apporter en bonus. Il va sans dire que si jamais vous avez une question sur quoi que ce soit, nous nous ferons un plaisir de vous répondre et/ou vous conseiller.

 

Aveux, théories, actrices (Yoshishige Yoshida, 1971)

Cochons et Cuirassés (Shohei Imamura, 1961)

Histoire écrite sur l'eau (Yoshishige Yoshida, 1965)

La Fin d'une Douce Nuit (Yoshishige Yoshida, 1961)

La source thermale d'Akitsu (Yoshishige Yoshida, 1962)

Le Lac des Femmes (Yoshishige Yoshida, 1966)

Le Silence sans ailes (Kazuo Kuroki, 1966)

L'Île Nue (Kaneto Shindo, 1960)

Profond désir des dieux (Shohei Imamura, 1968)

Une jeune fille à la dérive (Kirio Urayama, 1963)

 

En espérant que ce "petit" programme saura susciter votre curiosité et votre envie de découverte.

 

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