Après avoir offert un billet d'honneur à la Nouvelle Vague japonaise, il aurait été mal venu de ma part de ne pas en faire un aussi à un autre qui vous aura cassé les pieds jusqu'au bout. Ceux qui ont développé un SSPT (syndrome de stress post-traumatique) sauront qu'il s'agit là bel et bien du giallo. Un genre qui a suscité les ferveurs de Cinéma Choc depuis ses débuts et qui a pris une envolée de chroniques ces derniers mois pour le plus grand bonheur (ou malheur) de nos lecteurs. A ma grande surprise, le total (49 films) se trouve un petit peu derrière le nombre de films de la Nouvelle Vague japonaise qui est de 53. Calmez-vous, je ne vous assènerai pas encore une fois de son exégèse sous peine de me fatiguer moi-même. Quoique loin derrière certains sites qui sont des pointures du thriller policier à l'italienne, le blog y a mis de son coeur et de son temps pour tenter de vous faire découvrir sous toutes les coutures un genre qu'il est bien malheureux de résumer aux deux grands noms qui sont Dario Argento et Mario Bava. Evidemment, s'ils sont les plus productifs, creuser un peu plus loin est indispensable si l'on veut en extraire toute sa substance. Toutefois, creuser toujours plus augmente le risque de tomber sur des oeuvres insipides comme j'en ai logiquement fait les frais. Alice In Oliver et moi-même, nous vous offrons le récapitulatif de tous les gialli chroniqués dans les modestes colonnes du site.
En espérant que tout cela conviendra. A noter que cette liste s'est faite sur base du top SensCritique des meilleurs giallo. Nous vous laisserons seuls juges si oui ou non certains titres méritent de s'y retrouver.
A noter que dans mon ignorance crasse de jadis, j'avais catalogué Le Moulin des Supplices et Terreur Express comme tel alors qu'ils n'ont pas le moindre pet de rapport avec. Veuillez m'en excuser.
Chats rouges dans un labyrinthe de verre (Umberto Lenzi, 1975)
Folie Meurtrière (Tonino Valerii, 1972)
Inferno (Dario Argento, 1980)
Je suis vivant ! (Aldo Lado, 1971)
Journée noire pour un bélier (Luigi Bazzoni, 1971)
La Baie Sanglante (Mario Bava, 1971)
La Dame Rouge tua sept fois (Emilio Miraglia, 1972)
La Fille qui en savait trop (Mario Bava, 1963)
La Lame Infernale (Massimo Dallamano, 1974)
La Longue Nuit de l’Exorcisme (Lucio Fulci, 1972)
La Maison aux fenêtres qui rient (Pupi Avati, 1976)
La Maison près du cimetière (Lucio Fulci, 1981)
La Mort a pondu un œuf (Giulio Questi, 1968)
La Queue du Scorpion (Sergio Martino, 1971)
La Tarentule au ventre noir (Paolo Cavara, 1971)
L’Appel de la Chair (Emilio Miraglia, 1971)
L’Au-delà (Lucio Fulci, 1981)
Le Chat à neuf queues (Dario Argento, 1971)
Le Corps et le Fouet (Mario Bava, 1963)
Le Dernier Train de la Nuit (Aldo Lado, 1975)
Le Syndrome de Stendhal (Dario Argento, 1996)
Le Tueur à l’Orchidée (Umberto Lenzi, 1972)
Le Venin de la Peur (Lucio Fulci, 1971)
L’Emmurée Vivante (Lucio Fulci, 1977)
L’Etrange vice de Madame Wardh (Sergio Martino, 1971)
L’Eventreur de New-York (Lucio Fulci, 1982)
Les Démons de la Nuit (Mario Bava, 1977)
Les Frissons de l’Angoisse (Dario Argento, 1975)
Les Rendez-vous de Satan (Giuliano Carnimeo, 1972)
Les Trois Visages de la Peur (Mario Bava, 1963)
L’Homme sans mémoire (Duccio Tessari, 1974)
L’Île de l’épouvante (Mario Bava, 1970)
L’Oiseau au plumage de cristal (Dario Argento, 1970)
Mais… qu’avez-vous fait à Solange ? (Massimo Dallamano, 1972)
Nue pour l’Assassin (Andrea Bianchi, 1975)
Perversion Story (Lucio Fulci, 1969)
Phenomena (Dario Argento, 1985)
Photo interdite d’une bourgeoise (Luciano Ercoli, 1970)
Quatre mouches de velours gris (Dario Argento, 1971)
Qui l’a vue mourir ? (Aldo Lado, 1972)
Six Femmes pour l’assassin (Mario Bava, 1964)
Spasmo (Umberto Lenzi, 1974)
Suspiria (Dario Argento, 1977)
Ténèbres (Dario Argento, 1982)
Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clef (Sergio Martino, 1972)
Torso (Sergio Martino, 1973)
Toutes les couleurs du vice (Sergio Martino, 1972)
Une Hache pour la lune de miel (Mario Bava, 1970)
Un Papillon aux ailes ensanglantées (Duccio Tessari, 1971)
MAIS, je conspue ( gentiment, il va de soi) le site sens critique qui mélange les genres.
AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH
Le bisseux que je suis s’oblige à intervenir eu égard à cette liste...Non mais
que vois-je? Mes yeux énucléés par mes soins m’en tombent de mon faciès
d’adonis!
NON NON NON NON NON ( ma colère est ultime, j’ affute mon canif et me prépare à l’inéluctable...)
L’au delà, la maison prés du cimetière de FULCI sont des films d’horreurs.
Le corps et le fouet de BAVA, un film gothique
Les 3 visages de la peur ne contient qu’un sketch relevant du giallo, celui du téléphone avec michele mercier, les deux autres appartiennent au genre gothique.
Un giallo contient:
un témoin inopiné d’un crime, un usage intempestif d’une arme tranchante, une difficulté de dénouer rêve et réalité et un cagoulé de service ( tueur voire tueuse difficilement identifiable, CQFD)
La baie sanglante s’en éloigne quelque peu aussi , puisqu’ il est l’ancêtre du slasher ( je pinaille, certes).
De toute façon, notre taratata et ce cher olivier ont bien, dans leur cycle giallo, chroniqué des GIALLOS,
en cela, RESPECT! De facto, il ne vous reste qu’à regarder l’ensemble de la liste et me blacklister par la suite ...
A noter, des variantes allemandes( je ne parle pas de KRIMIS, genre polar spécifiquement teuton), MASKS ( hommage à argento) et autres coprods: ABRAKADABRA - 2018 (Nicolás et Luciano Onetti) téléchargeable sur lupanar visions ( j’ai craqué et téléchargé, pas bien, hadopi me cherche encore)
le belge L'Etrange Couleur des larmes de ton corps, ne faisant pas l’unanimité mais son ambiance et sa photo restent intéressantes
à noter, pour finir, que christophe gans, fan de Bava a réalisé son premier court (Silver Slime )en hommage aux giallos de bava( il voue un culte à ce réal), d’autres depuis et des toulousains ( vive le cassoulet! Que je déteste, un comble pour un toulousain) se sont essayés à ce genre, bref, le genre perdure et c’est tant mieux.
En résumé, fout ta cagoule!
Merci à taratata et olivier d’avoir ravivé au travers de ses chroniques un genre désuet mais ô combien jouissif.